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Reconversion du cinéma au développement web

illustration de Gaëtan sur fond bleu

Dans cet épisode, Gaëtan témoigne de sa reconversion du cinéma vers le développement web en freelance, après une formation avec 42

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Transcription :

Bonjour, je m'appelle Gaëtan, je suis freelance développeur web et aussi professeur au Wagon. Je travaille dans l'informatique depuis 2018 et avant ça, j'ai travaillé dans l'audiovisuel et le cinéma d'animation.

De l'audiovisuel vers le développement web, il y a une évolution. Je serais curieux d'en savoir un petit peu plus sur ton parcours

Moi, je suis passé à l'audiovisuel directement après le lycée. Dès le lycée, je commençais à faire des vidéos et essayer de trouver des clients pour faire des vidéos. J'ai commencé avec mon père qui avait besoin defaire des vidéos pour son entreprise, pour faire des formations. J'ai commencé à travailler comme ça. Ensuite, avec cette expérience-là, j'ai été recommandé pour travailler au Wagon pour filmer leurs premières vidéos de cours. Le Wagon, c'est une école de code qui est internationale maintenant et j'ai eu la chance de pouvoir commencer avec eux en 2016, c'était vraiment dans leurs premières années et j'ai filmé leurs premiers cours. Ça, c'était le début de ma carrière dans l'audiovisuel où après, moi, en même temps, je voulais me concentrer sur des études de cinéma d'animation pour essayer de faire un parcours, pour devenir réalisateur. Et finalement, ça ne s'est pas vraiment fait pour différentes raisons. Notamment parce que les écoles d'art je n'étais pas super satisfait de la qualité d'éducation par rapport à ce que j'ai pu voir  par exemple, au Wagon, où je trouvais que tout était bien mieux conçu, tout était logique.

Et quand on était dans l'art, on ne savait pas vraiment où on allait. Et je trouvais que ça coûtait très cher pour quelque chose qui n'était pas vraiment au standard d'éducation qu'on devrait avoir, en tout cas à l'époque. Ça a probablement changé maintenant. Et du coup, je me suis dit «Bon, je vais pas me surendetter pour ça ». Et même si j'adorais le métier, je me suis dit « Je vais faire une reconversion dans le dev ». Et du coup, j'ai fait l'École 42 que j'ai découverte ça à travers mon frère qui, lui aussi, voulait faire une reconversion. Lui, il était de la finance et il avait envie de passer à l'entrepreneuriat. On a tous les 2 ce côté un peu entrepreneur et du coup, on s'est dit, les développeurs dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est un peu les rock stars. Tout le monde a envie d'avoir un développeur dans sa team. Moi, j'ai surtout vu ça quand j'étais souvent à The Family, puisque leWagon, au début, ils étaient à The Family dans leurs locaux.

Et The Family, c'est une sorte d' incubateur de développement, un incubateur pour des startups. Je ne sais pas si c'est vraiment le terme « incubateur », mais en tout cas, c'était un peu l'idée. Et du coup, il y avait pas mal de talks sur l'entrepreneuriat, etc. Et on voyait toujours ce truc là, des gens qui venaient au talk, qui étaient là en mode « Je cherche un CTO, quelqu'un pour faire le développement dans ma boîte. » Et du coup, on s'est dit « Bon, là, il y a quelque chose à faire. » C'est pour ça qu'on s'est lancés dans l'École 42, qui est une école de code sans prof. C'est de la pédagogie par projet, donc on est tout seul. L'école est gratuite. Il n'y a pas de prof, mais c'est gratuit.Ça me permet de faire des choses quand même et d'investir dans sa vie de manière un peu différente. À l'époque, 42, ce n'était pas forcément aussi sûr que c'était une bonne école. Il y avait un petit peu de doute sur "est-ce que vraiment il y a un avenir après 42 ?". Il y avait un petit risque quand même à partir là dessus par rapport à des études un peu plus traditionnelles.

Mais finalement, 42, c'était excellent. C'est une pédagogie par projet où on va vraiment avoir un cahier des charges et tout réaliser jusqu'à la fin. Du coup, on est très proche du monde réel. Par exemple, un des projets que j'ai fait, c'était la création d'un site web, d'un site de rencontre, un peu comme Tinder. Du coup, on est là, on a notre cahier des charges, on fait tout ce qu'il y a dedans, on met ça en production, on met des vrais utilisateurs dessus. Puis après, on se fait corriger par d'autres étudiants et ils regardent le cahier des charges et ils disent « Oui, ça c'est bon. » Comme si c'était un client freelance qui regarde si on a bien respecté tout ce qu'il avait demandé. J'ai fait ça pendant 2 ans à 42 et après ça, je suis reparti. J'avais assez rapidement le niveau pour bosser dans le monde réel. Là, je suis parti au Wagon. Je suis retourné après plusieurs années et j'ai bossé avec eux sur leur nouveau LMS (Learning Management System). Puis après, j'ai fait prof au Wagon, j'ai aidé à créer du contenu.

Après ça, j'ai un peu commencé à faire vraiment ma carrière de freelance, parce qu'au début, c'était un peu difficile de faire du freelance. Il y a 2 mondes avec le freelance, c'est facile et en même temps, c'est difficile, parce que ça dépend pas mal de de l'environnement macroéconomique.

 

Je serais super curieux de te poser des questions sur le freelance, mais avant, j'aimerais bien comprendre comment tu t'es décidé pour le développement web

Oui. Moi, je pense que je suis parti sur le développement web. Vraiment, d'un point de vue stratégique, je me suis dit « C'est quoi l'endroit où il y a le plus de recherche de développeurs, où il y a le plus demissions possibles ? Où on peut travailler dans le plus de pays différents ? »Je cherchais vraiment l'option qui allait quand même donner le plus de liberté plus tard. Je pense que le dev web, c'est probablement ce qui collait le plus et j'ai eu pas mal de réflexions, notamment quand j'étais à 42, parce qu'on est ouverts à beaucoup de sujets différents, que ça soit de l'IA ou faire de l'embarqué pour des systèmes comme des voitures ou des drones ou des choses comme ça. Mais moi, je pensais que le web, c'était ce qu'elle aimait donner l'accès à le plus de choses différentes aussi d'un point de vue métier. Parce qu'en web, tu peux être sur des verticals, des domaines métiers qui sont tous très différents les uns des autres. Et ça, j'aimais bien ce côté "Je m'investis là dedans. Je sais que je vais pas m'ennuyer parce que plus tard, j'aurai toujours un nouveau sujet à prendre et moi, je suis toujours très curieux."

Mais j'ai mis beaucoup de temps à passer de faire de l'art et du cinéma d'animation à faire du dev en temps plein. J'ai eu un long moment où je faisais des allers retours entre les 2. Et là, aujourd'hui, maintenant, je fais quasiment plus de dessin. J'ai décidé de « C'est bon, on fait que du dev». Je me disais « Je fais du dev pour faire de l'argent et je fais après du dessin pour le plaisir ». Mais maintenant, vraiment, je fais du dev pour l'argent, pour le plaisir et on y va. Parce que le dessin, si on le fait pas à100 %, c'est pas possible. C'est trop dur.

 

Est-ce que tu vois des passerelles entre l'art, l'audiovisuel, le dessin et est ce que tu fais développeur web ?

Oui, j'ai eu pas mal de ça, de me poser la question de comment je pouvais lier mes compétences de visuel, de dessin avec le dev. Ce que j'ai fait d'ailleurs l'année dernière et un peu cette année, j'ai sorti un produit qui est une app qui permet d'évaluer son niveau en dessin d'observation. Le dessin d'observation, c'est un des fondamentaux du dessin. Et ça, c'est un des trucs qui est mal expliqué. Et en plus de ça, ce qui est pas très fun, mais qui va déterminer tout le reste de ce que tu vas faire. Parce que ton niveau en observation, c'est ce qui te permet de mettre la ligne au bon endroit par rapport à une référence. Si tu redessines un personnage, t'as envie que chacune des proportions de ses yeux, de son visage, de ses cheveux, la taille, etc, tout soit parfait. Si t'es dans n'importe quel contexte de production, il faut que ça soit intégré et que tu sois hyper rapide et hyper précis. Ça, il n'y avait pas vraiment déjà de rapport avec à quoi ça sert de faire du dessin d'observation. Et aussi dans le monde de l'art et dans les écoles d'art, il y a un côté « Oui, on fait du dessin d'observation, mais tu peux aussi être artistique. Vas-y, fais le avec des craies, fais le avec de la pastel. » Et en fait, toi, tu ne sais pas vraiment pourquoi tu fais ça. Alors qu'en fait, c'est parce que à un moment, on va te passer un modèle et il faut que tu le redessines exactement comme il est. C'est pour ça qu'on te paye. Et du coup, j'ai passé plusieurs mois à écrire cet outil. Et donc là, qui permet de regarder, vraiment mesurer quel est ton niveau d'observation entre un dessin donné et ta réplique. Et après, ça te donne aussi des graphes pour savoir quelle est ta progression, où est ce que tu en es. J'ai d'autres idées de trucs comme ça, notamment pour la perspective, pour apprendre à dessiner des choses en volume et comment intégrer aussi ce process-là. Parce qu'il y a des règles comme des logiciels 3D, en fait. Tu vas tirer des lignes de perspective et dessiner des cubes, des objets un peu compliqués. Et tout ça, ça peut s'intégrer aussi d'un point de vue inné, comme quand tu marches, tu réfléchis pas, comme quand tu conduis une voiture, tu n'es pas vraiment en train de penser à comment je mets ma main, je sais pas quoi, tu conduis la voiture.

Et la perspective, c'est aussi un skill qu'on peut développer comme ça et qui pourrait s'entraîner avec ces outils. J'ai toujours ça un peu quelque part dans ma tête, mais le truc, c'est que j'ai pas l'impression d'avoir le niveau encore en marketing et trouver une audience pour faire un produit. C'est pour ça que je dis que le dessin, c'est très dur. Pour en vivre en entrepreneur, c'est compliqué. Mais voilà, s'il y a quelqu'un qui est intéressé pour bosser avec moi et qui écoute ce podcast, je cherche quelqu'un qui fait du marketing !

 

Du coup, comment tu t'es décidé à aller vers le freelance par rapport à rentrer comme développeur dans une startup ?

Moi, j'ai fait du freelance depuis que je suis sorti du lycée en audiovisuel, faire des petites vidéos droite à gauche, des événements, faire régisseur, faire des montages. J'ai fait plein de trucs différents avec des petits clients. J'étais habitué à ce mode de fonctionnement là. Quand je suis sorti de 42, il y avait un environnement macroéconomique qui faisait qu'il y avait énormément de place aux freelance. Il y avait beaucoup de demandes des startups qui ont levé de l'argent, qui ont beaucoup de liquidités et qui sont dans le besoin de trouver des gens rapidement qui vont venir développer leurs produits. Et le freelance, c'était excellent. Il n'y avait pas de problème de sécurité de l'emploi. Tu allais sur une plateforme comme Malt et en une semaine, tu étais embauché 500€ jour, 600€ jour. C'était vraiment la folie. Du coup, je me suis dit « freelance, c'est très bien, vas-y, on va faire ça ». Je suis parti là-dessus et là, l'environnement macroéconomique a complètement changé avec ce qui s'est passé, le Covid, la guerre en Ukraine, le fait que lesÉtats Unis ont imprimé beaucoup d'argent et qu'après, ils ont remonté les taux, du coup, les taux d'intérêts sont plus élevés.

Les investisseurs vont plutôt mettre leur argent dans les bons du trésor américain, du coup, il n'y a plus autant d'investissement. Moi, je suis là, je regarde ça de loin, je fais « Oui, mais mon métier de freelance, moi, ça n'a aucun impact là dessus. » Ce que je dois faire, moi, mes challenges maintenant, c'est de devenir meilleur pour trouver des clients, faire des offres plus larges aussi, trouver d'autres niches que juste être développeur pour des startups. Je vais faire d'autres choses. Développer mon activité en dehors de juste être un bon développeur. Parce que quand on a commencé, c'était ça, tu es freelance, tu es bon développeur, c'est bon. Là, maintenant, il faut commencer à prendre un petit peu de la bouteille, mais c'est bien. Moi, ça me plaît aussi. Mais maintenant, je refais des calculs que je n'avais pas fait avant et je me dis que le CDI aussi, dans des périodes comme ça, ça peut être intéressant. Moi, je dépense pas beaucoup d'argent, mais je sais que si j'avais un CDI, je serais un peu moins payé qu'en freelance, mais j'aurais quand même suffisamment d'argent et de fonds de roulement pour continuer de bosser sur mes projets perso et entrepreneurial.

Parce que là, la période est tellement difficile que je vais passer quasiment 30% de mon temps à essayer de trouver des nouveaux clients, trouver des nouvelles offres que je peux faire. C'est très challenging. Je pense que derrière, ça sera une éducation qui payera, mais c'est un autre game.

 

Si je comprends bien, ce qui est le plus dur en ce moment, c'est de développer cette compétence peut être un peu plus commercial...

C'est un peu la question de tous les jours. Moi, déjà, je reviens de loin, parce que j'ai l'impression que je n'étais pas du tout à l'aise sur les questions de développer son réseau, aller vers les gens. Quand tu es dev et que tu sors d'une école d'ingé comme 42, tu es là, tu es derrière ton PC toute la journée et tu ne penses pas vraiment à ces aspects-là. Moi, j'avais des amis à 42 qui avaient fait des écoles comme HEC et je les voyais, ils étaient toujours en train d'aller voir les gens, parler avec eux de leurs projets, faire du networking et tout. Et moi, je me disais « Mais qu'est ce qu'ils font ? Faites juste du dev, vous perdez votre temps. » Dans le contexte d'avant, peut-être que j'avais raison. Mais en fait, dans le contexte qui est peut-être plus général comme maintenant où il n'y a pas une abondance de boulot, à voir un réseau, c'est là où vraiment on peut commencer à faire du freelance et à avoir un peu de runway, voir ce qu'il y a à pouvoir se passer, parce que tu as plusieurs options.

Et donc moi, j'ai commencé à essayer de voir qu'est ce que je peux lire comme livre pour comprendre un peu ce phénomène là ? Comment on fait pour faire du réseau ? Comment on fait pour proposer de la valeur aux gens? C'est mon grand défi de cette année, c'est de comprendre ça. Pour l'instant, je n'ai pas toutes les solutions, mais je suis sûr qu'en tout cas, c'est ça qui est l'aspect qu'il faut développer quand on passe de soit juste technique à technique, même en train de faire freelance, il y a ce côté humain qui est extrêmement important et sans lequel on ne peut pas vraiment fonctionner.

Moi, si je réfléchis à toutes les missions que j'ai faites en freelance, je me rends compte qu'à chaque fois, c'est par le réseau et il n'y a pas un job board où tu cliques et il y a quelqu'un qui vient te parler et c'est bon, ça fonctionne. C'est étonnant. Il y a toujours des recruteurs qui viennent te parler, mais ça ne marche jamais. J'ai une bonne relation avec quelqu'un qui me propose quelque chose et là, en général, ça se passe beaucoup mieux, ça va plus vite aussi que faire des entretiens de recrutement, par exemple, des boîtes en CDI vu que là, tu commences vraiment au niveau zéro de la confiance avec l'employeur potentiel ou le client potentiel. Là, il faut faire plein d'efforts, il faut faire des tests techniques, il faut parler à 5-6personnes de la boite. Ça prend 3 semaines. À la fin, il y avait 50 personnes qui étaient aussi sur le truc avec toi et t'es pas pris. Donc, très challenging aussi. Je respecte complètement le process aussi de se rentrer dans une grosse boîte, un CDI, etc, c'est aussi difficile. Je pense pas que le freelance soit plus facile que le CDI. Chacun a ses points positifs, ses points négatifs.

 

Et aujourd'hui, qu'est ce qui te plaît dans ce métier ?

Moi, j'aime beaucoup la liberté que ça donne de faire du dev. La liberté, notamment géographique. Je sais qu'il n'y a pas beaucoup de métiers où tu peux bosser complètement full remote comme ça. Tu n'as pas personne qui va te demander de venir faire un truc ici. Quand je faisais par exemple de l'audiovisuel, il fallait que j'aille à 6h00 le matin à Paris pour mettre les caméras en place, pour filmer les cours le matin. Je suis content dene pas faire ça de toute ma vie. C'était bien, j'étais content, mais c'est des contraintes qui sont difficiles, notamment pour acheter de l'immobilier. C'est si tu veux te loger à Paris, si tu voulais continuer mon activité comme ça en audiovisuel, c'est à dire qu'il aurait fallu que j'achète à Paris. Paris, c'est extrêmement cher et moi, je n'aurais pas pu faire ça. En plus, moi, Paris, franchement, ce n'est pas mon kiff absolu comme ville. Moi, ce que j'ai fait, maintenant que je suis dev, j'ai acheté une maison en Suède, à la campagne, et c'est très peu cher parce que personne n'a envie d'habiter en Suède à la campagne, parce qu'il fait moins 15 l'hiver et il fait nuit quasiment 20 heures par jour entre novembre et février. 

L'immobilier là-bas est très peu cher. Moi, j'ai décidé d'aller investir là bas. Et après, l'hiver, je reviens en France chez des amis ou chez de la famille pour passer l'hiver. Ou sinon, je vais en vacances, je ne sais pas. Et ça, par contre, ça peut me donner accès à acheter de l'immobilier, ce qui n'aurait pas été possible si j'étais avec un métier où il faut que j'aille en présentiel. Et pour moi, ça, c'est super important parce que ça donne des options qu'on n'aurait pas du tout eu et auxquelles on n'aurait pas pensé. Et moi, juste le fait d'avoir des options, ça me plaît pas mal. Ensuite, il y a d'autres libertés avec le dev que j'aime beaucoup. C'est que si tu organises ton temps comme tu veux. Là, moi, j'ai plusieurs missions qui sont pas forcément liées au dev d'ailleurs. Je fais du recrutement aussi. J'écris des cours, je fais du développement web et je peux faire plusieurs missions en même temps. Des trucs à deux jours par semaine, des trucs qui sont un peu sur le long terme à un jour par ci par là, des trucs où je fais des blocs où j'enchaîne d'un coup.

J'ai cette liberté aussi de prendre différentes missions etd'avoir aussi ce côté un peu d'enrichir ce que je fais parce que j'ai le temps,j'ai le choix et je peux faire ça. Ça, c'est très cool. Il y a d'autres trucsque j'aime bien, c'est que c'est un métier qui soit très profond dans laconnaissance. C'est qu'on s'ennuie pas en dev. Il y a toujours un truc profondet fondamental qu'on va apprendre, qui après s'applique sur d'autres choses dela vie. Quand t'apprends des théories, des graphes, tu vois qu'il y a pleind'autres problèmes qui peuvent être résolus, qui peuvent être résolus enappliquant des graphes par dessus. Et il y a toujours ces points théoriques quipeuvent revenir et je trouve que c'est enrichissant, au delà du dev en luimême, parce que tu peux faire des parallèles avec pas mal de choses aussi. Etça, c'était un des trucs qui m'a beaucoup plu dans le dev.

 

Quels seraient tes conseils pour les personnes qui souhaitent se reconvertir dans le dev en freelance ?

Yes. Plusieurs points. Il y a un des points qui est très important, c'est un peu la question qu'on se pose tout le temps quand on apprend le dev, c'est « C'est quoi le meilleur langage ? » Le meilleur langage, c'est celui que quand on marque sur Google Trend tous les langages, on regarde, c'est celui qui est le plus haut et c'est celui qui monte, pas celui qui est entrain de disparaître. Là, vous allez perdre votre temps, parce que souvent, le marché dans les langages qui perdent comme ça en vitesse, c'est que des dev senior, donc vous êtes contre des gens qui sont super forts. Du coup, c'est difficile. Faites bien attention à votre langage.

 

Du coup, c'est plutôt Python ou JavaScript aujourd'hui ?

 Aujourd'hui, moi, je dirais que c'est TypeScript.Typescript, c'est un set par dessus JavaScript. Tous les CTO qui ont envie de faire une boîte, ils vont prendre TypeScript, ils savent qu'il y a beaucoup de devs, les gens savent faire. Le langage, il est bien. Après, si on est dans un contexte de grandes entreprises, comme moi, je connais un peu moins, peut-être que Java, c'est ça qui est toujours le langage le plus utilisé. Après, il faut voir aussi avec qui on a envie de bosser. Si on a envie de bosser avec des grosses boîtes, il faut voir aussi quel est le profil des gens. Moi, je sais que je travaille beaucoup avec des startups et dans les startups, ça va êtreTypeScript.

Ensuite, le contexte macroéconomique en freelance, il faut faire très attention parce que ça, ça joue énormément sur vous, ce qui va se passer. Il ne faut pas croire que l'environnement à un instant T, c'est ça le freelance de manière générale. S'il y a une situation favorable actuellement, ça ne veut pas dire qu'il y aura toujours une situation favorable en freelance et que si vous commencez le freelance dans une situation défavorable, peut-être que ce sera plus dur maintenant, mais plus tard, vous allez avoir une situation qui est favorable. Et là, ça va d'un coup vous allez exploser. Il faut avoir cet aspect-là qui n'est pas forcément évident si on vient du monde des grandes boites et du CDI où il y a toutes ces influences extérieures, on ne va pas trop les sentir, mais quand on est en freelance, vraiment la macroéconomie et l'économie, c'est intéressant de s'y pencher, parce que ça a vraiment une influence sur votre vie un peu tous les jours. Et le réseau, n'oubliez pas le réseau. C'est les trois points qui me semblent très importants.

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