Dans cet épisode, nous recevons Camilo, un Colombien qui travaillait comme business developer avant de se reconvertir dans le domaine de l'intelligence artificielle. Il nous raconte son parcours et son aventure entrepreneuriale avec ParlerIA
Transcription :
Est-ce que tu pourrais commencer par te présenter et présenter ton parcours ?
Moi, je m'appelle Camillo Rodriguez. Je suis un entrepreneur et un expert en intelligence artificielle. Je suis le fondateur de ParlerIA. C'est une méthode unique au monde pour apprendre à parler le langage de l'intelligence artificielle, pour que n'importe qui, que vous soyez technique ou pas technique, développeur ou pas développeur, ingénieur ou pas ingénieur, que vous puissiez comprendre "qu'est-ce que c'est que l'intelligence artificielle ? À quoi ça sert ? Comment ça marche ?" Et surtout ce qu'elle peut faire pour vous, pour votre business, pour votre métier, pour faire évoluer votre poste.
ParlerIA, vraiment, c'est une méthode pédagogique unique au monde qui repose sur la pratique. Parce que moi, je pense que l'IA, comme l'anglais, ça s'apprend. L'anglais, ça s'apprend en parlant, ça ne s'apprend pas en lisant des bouquins, ça ne s'apprend pas en regardant des vidéos, ça s'apprend en parlant. Moi, j'enseigne l'IA par la pratique à des personnes non techniques et techniques aussi, évidemment, s'ils veulent.
Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus sur ton parcours et comment tu as découvert le monde de la technologie et de l'intelligence artificielle ?
Oui, tout à fait. Moi, à la base, ce qui rend mon profil un peu pertinent et intéressant pour faire ça, c'est que moi, je viens pas du tout du monde de la recherche. Je viens pas du monde académique. À la base, j'ai pas fait un master en mathématiques ou en mathématiques appliquées, ce que la plupart d'experts, en tout cas, chercheurs en intelligence artificielle, ont fait. Moi, je viens du monde du business. Moi, j'ai fait mon école de commerce. J'ai fait un master en développement international de l'entreprise et j'ai passé 12 ans de ma vie à travailler pour des petites et des grandes boîtes. Toujours dans le domaine de la technologie, j'ai travaillé pour Intel, qui est une boite qui vend des semi-conducteurs. J'ai travaillé pour Acronis, qui est une société qui vend des logiciels de sauvegarde de données. J'ai travaillé pour Devoteam, qui est une société qui travaille dans les services informatiques. J'ai toujours travaillé dans l'informatique, mais toujours dans la partie commerciale, business marketing. Ça, jusqu'aux années 2010, quand j'ai fait une reconversion dans le développement web. J'ai appris à faire des sites web. Je me suis formé dans une école qui s'appelle la 3W Academy.
J'ai fait partie d'une des premières promotions de la 3W Academy. C'est un bootcamp intensif de 3 mois. On vient sans base du tout et on apprend à faire des sites web de 0, en PHP, MySQL, JavaScript. Ce qui est magique, c'est que cette première reconversion professionnelle, ça m'a ouvert les yeux parce que moi, dans ma tête jusqu'à une dizaine d'années, je me disais "Pour faire des sites web, il faut être ingénieur. Il faut avoir fait une école d'ingénieurs."
C'est un mensonge. Malheureusement, culturellement, en France, on aime bien mettre les gens dans des cases et nous, on croit à ces mensonges et on est convaincus que si on n'a pas fait une formation, on ne peut pas faire un métier. C'est absolument pas du tout vrai, Jonathan. Tu as raconté ça aux gens qui ont écouté tes podcasts, mais tu témoignes qu'on peut faire des reconversions et on peut commencer dans un métier, partir dans un autre, complètement différent...Soit pour se reconvertir, soit pour enrichir ce qu'on a déjà fait. Et ça, c'est très valable.
C'est d'autant plus remarquable qu'il y a 10 ans, les reconversions n'étaient pas aussi à la mode dans le domaine de la tech. C'était comment à l'époque les idées autour de ce genre de formation ?
À vrai dire, je pense que ça évolue, mais je pense que la mentalité en France, ça reste "on met les gens dans des cases". Vraiment, c'est toi, tu es boulanger parce que ton père a été boulanger avant toi, parce que ton grand-père a été boulanger avant toi et parce que tes fils et tes petits-fils, ils seront boulangers comme toi. En fait, on ne peut pas sortir de cette case.
Aujourd'hui, la réalité du monde du travail, ça nous montre que ce n'est pas du tout comme ça. On ne peut pas faire un seul métier et rester à faire ça toute sa vie. On doit faire plusieurs métiers et on doit s'intéresser à plein de choses. On doit faire beaucoup de trucs, surtout quand on est entrepreneur et surtout quand on est dans le monde de la technologie, parce que ça bouge, parce que ce qu'on fait aujourd'hui, ça n'a rien à voir avec ce qu'on fera dans 10 ans.
Ça bouge tellement vite qu'on doit se retransformer tout le temps. C'est ce que moi, j'ai fait. Je me suis formé au développement web. J'ai travaillé en tant que développeur web pendant quelques années en tant que freelance. Il a fallu évidemment que j'apprenne tout ce qui est autour de l'architecture cloud, parce que ça ne suffit pas de faire des sites web, il faut les héberger, il faut les migrer, il faut s'en occuper d'eux. Il a fallu que je monte pas mal en compétences dans toute la partie cloud. Et finalement, j'ai vu qu'il y avait une opportunité autour de machine learning. Qui dit machine learning dit intelligence artificielle. J'ai commencé à vendre des services comme ça quand j'étais chez Devoteam. Du coup, je me suis rendu compte qu'il y avait quand même une belle opportunité autour de l'IA et que l'IA, il n'y a pas grand monde qui connaissait.
J'ai donc lancé mon cabinet, mais avant, je me suis formé en ligne. Pour te dire, je me suis formé dans un cours d'Andrew Ng, c'est un des pères du Machine Learning et une des personnes les plus influentes au monde dans ce domaine. C'était un cours sur Coursera très, très populaire qui s'appelle tout simplement Machine Learning. Je l'ai fait, ça a duré 3 mois. C'est très intense, très intéressant, mais il y a beaucoup de gens qui abandonnent parce que ce n'est pas les cours le plus fun. C'est qu'au bout d'un moment, il y a beaucoup trop de mathématiques à mon goût. Il y a beaucoup trop de concepts un peu abstraits à mon goût. J'ai fait aussi la spécialisation qui s'appelle Deep Learning, c'est les 6 mois après, pour aller un peu plus loin dans tout ce qui est réseau, apprentissage profond, des choses comme ça.
Pareil, Andrew Ng, c'est quelqu'un d'extrêmement brillant dans son domaine, mais ce n'est pas forcément la personne qui donne le plus envie de se lancer dans ce domaine. Il y a beaucoup de gens qui abandonnent. Le taux des personnes qui abandonnent le cours est très important.
D'autant que sur Coursera, tu apprends par toi-même. Il n'y a pas de mentor en face pour t'aider dans tes projets, pour avancer.
Il n'y a pas de mentor, mais il y a des communautés dans lesquelles tu peux poser des questions. Il y a des forums, il y a des choses comme ça. Mais oui, ce n'est pas la même chose que d'avoir quelqu'un en face de toi qui répond à tes questions, d'avoir des personnes qui peuvent t'aider. Moi, j'ai eu la chance que mon père à l'époque, s'est intéressé au machine learning comme moi et on a fait des cours ensemble. On était là pour se soutenir. Mon père, il était en Colombie, j'étais ici en France et on faisait les cours en même temps et on se posait des questions. Lui, moi, je n'étais pas très fort sur toute la partie mathématique, dérivées des équations. Je ne savais même pas ce que c'était que dériver une équation. Il a fallu que j'apprenne ça pour compléter ces cours. Mon père m'a beaucoup aidé sur cette partie. C'est bien, on a fait ça ensemble. Je le remercie beaucoup. Mais oui, une des raisons pour lesquelles j'ai lancé mes cours, c'est parce que je voulais avoir une nouvelle pédagogie, une nouvelle façon d'enseigner la même chose, mais façon un peu plus ludique.
Justement, je te demandais quelle a été ta motivation pour aller jusqu'au bout de ce cours qui était peut être pas facile ou pas très abordable au premier abord ?
Pourquoi est-ce que j'ai fini les cours ? Qu'est ce qui m'a donné envie de continuer les cours et aller jusqu'au bout ? Déjà, quand je commence un truc, je le finis. Je me fais une promesse, je fais un investissement, du coup, il faut aller jusqu'au bout. Mais aussi parce que ça faisait partie primordiale de tous les projets que j'avais en face. Moi, je voulais lancer un cabinet de développement logiciel pour faire des logiciels d'IA pour les entreprises. Ça, c'était mon rêve. Ça s'appelle le Machine Learning Lab, c'est mon cabinet, c'est mon entreprise. Moi, j'ai trouvé qu'il fallait que j'acquière ces connaissances, que je sache de quoi je parle, sinon je ne me sentirais pas légitime vis-à-vis de mes clients.
Du coup, il fallait que je me forme le plus possible, que je comprenne vraiment les bases de l'intelligence artificielle pour pouvoir au moins parler de ça avec mes clients. Après, une formation, c'est une formation. On apprend surtout avec la pratique. Une formation, ça ouvre la porte. Mais après, tout ce qu'il y a derrière, ça dépend de la personne. Il ne faut pas s'arrêter à la formation.
Et du coup, la suite après cette formation, comment tu t'y es pris pour trouver tes premiers clients ?
Moi, je pense que l'ennemi du bon, c'est le parfait. Et en fait, une erreur que font souvent les gens, surtout quand ils se reconvertissent, c'est qu'ils s'attendent à se dire « Une fois que j'aurai cette formation, une fois que j'aurai une 2e formation, une 3e ou 4e ou 5e ou 6e, je ferai quelque chose. » En fait, la formation, c'est un chemin infini. On ne finit jamais de se former. On peut toujours apprendre de nouveaux trucs. Moi, je ne pense pas qu'il faut attendre de tout avoir avant de se lancer.
En 2018, j'ai lancé mon entreprise et j'ai commencé à lancer des conférences. Pourquoi j'ai fait des conférences ? C'est parce que c'est ce que je savais faire. Je venais d'un background commercial dans lequel, pour trouver des clients, on faisait des conférences. Les gens venaient et du coup, s'ils s'étaient intéressés, après, on entamait les discussions. Organiser des conférences sur un sujet, c'est ce que je savais faire. Je n'ai pas attendu à finir mes formations en machine learning pour déjà organiser la première conférence. C'est-à-dire que j'ai invité la première conférence pendant que j'étais toujours en train de faire les cours.
Rien qu'avoir fait une semaine de cours, ça me donne déjà beaucoup plus que ce que les gens savent. On a déjà quelque chose à offrir. Ce n'est pas grave si on n'a pas fini un cours, on n'a pas fini un module. L'important, c'est qu'on a déjà quelque chose à raconter. Or, moi, je n'ai pas commencé d'avoir fini toutes les formations et d'être expert dans absolument tous les trucs, de toutes les tous les domaines de l'IA parce qu'on va jamais finir, pour me lancer. J'ai organisé une première conférence en 2018 pour expliquer ce que c'est que les machine learning, à quoi ça sert. Voilà, je m'arrêtais là. Rien que ça, c'était un succès. J'ai eu 14 personnes à ma première conférence. J'ai eu une vingtaine d'interviews. La 2e, la 3e, j'en ai eu une trentaine. Ensuite, je pense que les 5 dernières années, j'ai organisé plus de 300 conférences à la fois en ligne et à la fois en présentiel autour de l'IA, de la machine learning, de la data science, de chatbot. C'est quelque chose d'itératif. On les améliore, mais vraiment, mon conseil, c'est pour ceux qui écoutent ce podcast, n'attendez pas la perfection pour vous lancer.
Dans le domaine de la reconversion, on est souvent confronté au syndrôme de l'imposteur, et c'est aussi par la pratique, l'action qu'on parvient aussi à surmonter ce genre d'appréhension...
Oui, tout à fait. Il y a une phrase d'un philosophe très connu qui est « La vie doit être vécue en regardant vers l'avenir, mais elle ne peut être comprise qu'en se retournant vers le passé. » C'est-à-dire que des fois, surtout quand on fait une reconversion, on fait des choses et on ne sait pas si c'est le bon choix, mais il faut les faire et il faut se lancer. Même si on ne comprend pas à quoi ça sert, à quoi ça va me servir, c'est quelques années après qu'on va se dire "En fait, ce que j'ai fait, ça a énormément de sens. C'est très logique ce que j'ai fait. C'est le seul chemin possible qu'il fallait prendre, c'est ce que j'ai fait."
Mais ça, on ne peut pas le savoir sur les cours. Il faut avoir un peu de confiance, il faut avoir un peu de foi, si j'ose dire religieuse, dans le fait que les choses qu'on fait sont les meilleurs choix. Les décisions qu'on prend aujourd'hui sont les meilleures décisions, parce qu'on les prend aujourd'hui, parce qu'on est convaincu et parce que ça a avoir quelque chose.
Après, l'histoire, on va la raconter après. On va pouvoir lier tout ça après. Toi, si tu me demandes « Mais en fait, qu'est-ce que ça a à voir le business et l'intelligence artificielle ? » Il y a 10 ans, je t'aurais dit « Mais rien du tout. » Mais aujourd'hui, oui, je le vois. Et aujourd'hui, je suis capable de raconter une histoire de pourquoi mon parcours me rend unique et que moi, la différence avec les autres experts en IA, c'est que moi, justement, je viens pas du domaine académique, que je viens pas du domaine mathématiques. Et qu'en fait, par exemple, moi, je viens dans une entreprise, là où un ingénieur, une personne qui aurait fait une école d'ingénieurs, la première question qu'il va poser à un projet de data science, c'est « Quelles sont les données que vous savez ? » C'est une question légitime. Moi, je m'en fous des données. Je vais pas poser la question des données. Je vais poser la question « C'est quoi votre besoin ? C'est quoi votre problème ? C'est où est ce que vous perdez l'argent ? Qu'est ce qui vous fait mal à la tête ? »
Et ça, quand vous parlez au patron, ça l'intéresse. Les données, il sait même pas répondre. Du coup, en fait, je parle le langage du patron, mais ça, je l'ai parce que j'ai fait 15 ans de carrière commerciale et que j'ai ce langage business, soft skills que j'ai développé toute ma carrière. Aujourd'hui, je viens apporter une solution IA à tout ça. Moi-même, quand je raconte ça, je me dis "Waouh ! C'est sexy ça comme profil".
Mais il y a 10 ans, ce n'était pas le cas. Il y a 10 ans, quand j'ai commencé à me lancer dans l'IA, je me disais "Mais est-ce que c'est légitime de se lancer dans l'IA si on n'a pas fait de mathématiques, si on n'a pas un master ? Si mon nom de famille n'est pas Joersen et que je ne suis pas danois ou norvégien, est-ce que c'est légitime de s'appeler Rodriguez et se lancer dans l'IA ?" Aujourd'hui, oui. Justement, la vie ne peut être vécue qu'en avançant vers l'avenir, mais comprise en regardant vers le passé.
Aujourd'hui, avec le recul que tu as, qu'est-ce qui a été le plus dur dans ta reconversion ?
Je dirais que ce qui est le plus dur, pour moi, c'est tout simplement avancer tous les jours. C'est se rendre compte que même si on fait des petits pas, c'est déjà un pas et on est mieux aujourd'hui qu'on en était hier. Ce qui est très frustrant quand on se lance dans sa reconversion ou dans un projet d'entrepreneuriat, parce que moi, c'est les 2 en même temps, c'est qu'on a des belles ambitions.
Moi, j'aurai réussi quand ma société aura fait un million d'euros de chiffre d'affaires. Mais même quand j'aurai arrivé à un million d'euros, non, ce que je veux, c'est 10 millions. Et quand j'aurai fait 10 millions, je veux 100 millions. Et en fait, c'est la même chose avec la reconversion. Moi, je vais être satisfait de moi-même quand j'aurai fini ces cours. Mais quand j'aurai fini ces cours, il y en aura d'autres. Et quand j'aurai fait ces autres, il y en aura d'autres encore. Et c'est un chemin infini et ça peut être décourageant. Parce qu'en fait, quand on se rend compte de tout ce qu'il y a devant nous, ça peut être décourageant.
On se rend compte qu'il y a une montagne de choses à faire, une montagne de choses à accomplir et on est tout seul en face de ça. Ce qui est le plus dur pour moi, vraiment, dans une aventure entrepreneuriale de reconversion, c'est d'être conscient tous les jours, tous les matins, que ce qui compte, c'est les petits pas que je fais aujourd'hui. C'est pas grave si j'ai pas grimpé la montagne aujourd'hui, je vais pas la grimper aujourd'hui, mais par contre, je vais faire un petit pas.
En fait, il n'y a pas un but. Je suis plus loin de là où j'ai commencé. Mais être conscient de ça, c'est ce qui est plus dur. Et ne pas se décourager, ne pas se dire « Merde, j'ai pas encore fait les millions. » ou « Je ne connais pas encore ce type d'algorithme. » ou « J'ai pas encore fait toutes ces formations que je voulais faire. » Tout ça, ça va venir, mais ça prend du temps. C'est plutôt être patient et être reconnaissant de ce qu'on a fait, en fait.
Un petit pas vers la reconversion, ce serait déjà de commencer à écouter tes conférences sur l'intelligence artificielle. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
Oui. En fait, effectivement. Moi, j'organise des conférences, comme je disais, pour enseigner ce qu'est ce qu'est l'IA, à quoi ça sert, comment ça marche d'un point de vue RH, marketing, communication et même industrie, que ce soit la santé, l'agro-industriel, la pharmacie. Moi, j'organise des conférences comme ça et j'ai tout un programme à partir de l'année prochaine. En janvier 2023, il y aura un programme de conférences tous les mardis. Je vais faire ça à priori tous les mardis à 11h00 du matin. Ça va se passer en ligne. Des fois, ce sera un format hybride parce que je travaille avec un incubateur qui me prête des fois les salles, mais je pense que je vais travailler dans un format online-first, dans lequel on fait des conférences toutes les semaines sur un sujet. J'invite les personnes qui s'intéressent à l'intelligence artificielle à venir. C'est complètement gratuit. Il faut juste s'inscrire pour avoir les détails des participations, les liens et les invitations.
Ça va vous diriger vers mon site web, une partie où il y a toute la partie formation et la partie actualité qui est un cours de travail. Moi, si l'IA vous voulez, s'il y a des cas qui vous intéressent, que ce soit au niveau reconversion, au niveau entrepreneurial, au niveau projet ou simplement curiosité, venez à l'une de mes conférences. Elles sont assez faciles à comprendre, elles sont assez digestes, c'est assez convivial et c'est complètement gratuit.
Un grand merci Camilo pour ton témoignage
Merci à toi Jonathan pour l'invitation. Vraiment, pour ceux qui écoutent cette émission, n'ayez pas peur de la reconversion, n'ayez pas peur d'oser de nouvelles choses. Rappelez-vous que la vie, elle commence quand on sort de sa zone de confort !